Originaire de Strasbourg, je ne me rends que très rarement à l’intérieur du périphérique parisien. Cependant, la venue de 999999999 à Glazart, lieu dont on m’avait déjà beaucoup parlé, m’a donné une bonne raison d’y aller.
C’est vers minuit passé que j’arrive dans la file de Glazart. Après une petite demi-heure d’attente, et la fouille des familles, mes amis et moi entrons pour la première fois dans le club. J’aime beaucoup l’ambiance que dégage le lieu, notamment le coin très boisé et spacieux qu’est la terrasse, et qui n’a d’ailleurs pas réellement d’équivalent à Strasbourg. L’endroit est déjà bien rempli pour l’heure, que ce soit sur la terrasse comme sur le dancefloor.
Nous commençons donc à danser sur le set du messin Irenee S, très énergique et entraînant pour ce début de soirée. Il nous régale avec des gros classiques des années 90 à la sauce DJ Arne, comme l’indémodable Acid Pill qui m’a particulièrement fait plaisir sur le coup. Une bien belle mise en jambe pour ce qui allait suivre.
Ensuite 999999999 prend le relai, ceux pour qui j’étais venu. Étant un grand amateur de leur musique, j’attendais avec impatience de voir ce qu’ils offraient en live. Et verdict : je n’ai pas été déçu, bien au contraire ! Je n’ai pas décollé du dancefloor durant tout leur live, 1h30 de gros kicks secs et d’acid distordus à souhait, c’était un vrai bonheur de voir ces deux-là s’activer sur leurs machines. Un petit aperçu de ce que ça pouvait donner :
Il est maintenant 3h30 et c’est à Öspiel de prendre en main les 90 prochaines minutes. Ce fut une découverte et son live était une très belle surprise. Il nous a proposé une techno assez lente et mentale, mais qui tapait vraiment très, très fort (ndlr : est-ce un pléonasme d’être lent mais de taper ? Réfléchissons-y). Amateur de grosses basses, ils furent efficace et parfait pour le peak time.
Hélas, après une longue journée, (Paris et la neige… On m’avait pourtant prévenu mais je n’étais pas prêt), nous commencions à fatiguer, et c’est peu avant 5h du matin que nous décidons de rendre les armes et d’appeler un Uber : je n’ai du coup pas eu la chance de voir le set de Scalameriya. Mais d’après les échos, le set fut monstrueux.
Au final cette première fois à Glazart fut une très bonne expérience, que je n’hésiterai pas à réitérer si l’occasion se présente. L’endroit, le public, les artistes, le système son, tout était réuni pour faire de cette soirée une réussite. Si éventuellement j’avais une chose à redire, ce serait au niveau du prix des boissons, mais venant de Strasbourg, pays des pintes à 5€ et des Spätzles, je ne dois probablement pas être objectif… Ici c’est Paris !
David Tpn
Ecrit par

Marion Delpech
Co-founder
Après plusieurs années à côtoyer le monde de la musique électronique en tant que spectatrice, Marion a démarré l’aventure PWFM en octobre 2015 avec 3 autres compères. Plateforme multi-tâches ayant pour vocation première de donner de la visibilité aux jeunes talents de musiques électroniques, elle englobe une web-radio, un webzine, de la production d'événements ou encore l'organisation de tremplins au sein d'événements d'envergure.