Il y a quelques semaines, nous nous sommes rendus dans la contrée verdoyante de Mondego au centre du Portugal, à mi-chemin entre Porto et la capitale. Notre destination, le Festival Forte dans la petite ville de Montemor-o-Velho.
Pour rappel : le Festival a soufflé sa cinquième bougie cette année. Créé en 2014 par le label Soniculture, l’événement a su, en l’espace de quelques années seulement, s’imposer dans le paysage des festivals actuels, au point d’y figurer parmi les meilleurs pour de nombreux médias tels que Trax Magazine ou Pitchfork.
Photo en Une, Adam X par © Malo Lacroix
Chapitre 1 : L’Arrivée
Nous sommes arrivés depuis l’aéroport de Porto via les navettes mises en place par Soniculture à cette occasion. Après une bonne heure de trajet à parcourir les terres, nous arrivons enfin à Montemort-o-Velho. Nous sommes tout de suite surpris par l’imposante forteresse qui surplombe la ville depuis sa butte. Vielle ville construite autour de la forteresse, ça monte et ça descend pas mal.

Et dire qu’elle sera le témoin de quatre jours de fête incroyables. La navette nous dépose non loin de l’espace où la pose des bracelets est effectuée. Une fois ces derniers posés, nous décidons de nous mettre en marche en direction du camping afin de nous débarrasser le plus vite possible des nombreuses charges que nous transportons. On décide donc de traverser le village et de monter en direction de la forteresse. Seulement arrivés une fois en haut, une nana (probablement de l’orga) nous sourit, et nous lance un petit regard de compassion quand elle nous annonce que le camping est en fait situé en bas de la ville… soit à l’autre bout de notre actuel emplacement. Nous ne nous laissons pas abattre pour autant, et c’est avec une grande détermination que nous décidons de prendre la direction (cette fois la bonne !) du camping. Après quelques minutes de marche seulement, nous arrivons au camping. On a tout de suite été émerveillé par le fait qu’il se situe entre plusieurs rangées d’arbres. Rêve de tout bon festivalier qui se damnerait pour un peu d’ombre alors qu’il est entrain de cuire dans sa tente au petit matin (la notion de matin est bien entendue très relative en festival).
On s’installe tranquillement avant de faire un petit tour, le camping possède deux grandes rangées de tentes éparpillées à droite et à gauche d’une grande rangée. De l’autre côté, les camions aménagés, qui longent une petite rivière toute de nénuphars vêtue et bordée de saules pleureurs, ça y est, on a trouvé le paradis.
Le camping aussi est un lieu magique où la scène est installée au milieu de quelques arbres. Ici la scénographie est simple, principalement fabriquée à partir d’objets récupérés par ci par là, tel un grand vide grenier.

On prend l’apéro avec les voisins avant de se mettre en route vers la forteresse pour l’opening du festival par le producteur allemand Pantha du Prince accompagné par le norvégien Bendik HK. Contrairement au camping, nous trouvons directement le chemin qui nous mène à la scène principale du festival. Un grand escalator lumineux au loin nous indique la direction dans laquelle se rendre. Il est un moins de 23 heures quand nous arrivons aux portes du château. Les gens font la queue, le festival n’a pas encore ouvert. Quelques minutes d’attente seulement et nous passons la sécurité pour enfin nous retrouver dans l’immense forteresse. Nous sommes tout de suite frappés par la beauté du lieu. Un grand jardin dans lequel se trouvent plusieurs œuvres d’art interactives telles que le damier / échiquier représenté par des pavés au sols qui sont mappés et éclairés. On a essayé de sauter et de danser de pavés en pavés en tentant de suivre les lumières, mais pour notre bien être physique (et mental peut-être aussi) on a décidé d’arrêter.

Mais ce qui m’a le plus étonné, c’est l’église Santa Maria de Alcacova à l’intérieur de la forteresse qui est parfaitement éclairée. Les remparts derrière la scène sont également impressionnants, notamment par leur éclairage. J’ai appris par la suite que le festival travaille depuis sa deuxième édition avec The Faculty of Fine Arts of The University of Porto, ou the Departement of Design and Multimédia of the University of Coimbro pour la création et projection d’effets visuels au sein de l’église.

Nous allons ensuite vers le stand cashless afin d’obtenir une carte qui nous permettra de nous abreuver en toute sérénité par ces temps de grande chaleur.
Niveaux prix, les consos ne sont pas excessives du tout comparées à certains festivals, notamment en France. Le verre de bière est à 2.50€ et le hard à 5€ (et les barmen et barmaids n’y vont pas de main morte). Les bars sont répartis à gauche et à droite de la scène et sont sponsorisés, sinon tenus par Superbock, la bière nationale.

Dans cette imposante et majestueuse forteresse, entraperçue un peu plus tôt dans la journée, la scène et la scénographie sont simples, un écran géant qui permet des projections pendant les nombreux sets qui vont s’enchaîner, et deux plus petits à droite et à gauche de celle-ci.
Ce qui est impressionnant aussi c’est la qualité du son. Les organisateurs ont su viser haut en sonorisant le festival par un système audio haut de gamme Lambda Labs.
Le Live de Pantha du Prince et de Bendik HK à la batterie, donne d’entrée de jeu le ton qu’aura le festival. Les deux artistes nous emmènent dans une aventure onirique, accompagnée de magnifiques jeux de lumières, avant de terminer sur des rythmes plus dynamiques.

C’est la DJ Electric Indigo qui prend ensuite le contrôle de la forteresse. Elle aussi nous emmène loin grâce à des rythmes futuristes et électrisants. Electric Indigo c’est un peu la poudre à canon qui va enflammer les festivaliers qui ne réaliseront que quatre jours plus tard, qu’ils étaient sur un nuage durant cette période de fête. Une track ID de son set endiablé :
L’aventure continue avec l’arrivé de Monolake pour un live toujours plus poussé.
Le lyonnais Umwelt du label Rave or Die est arrivé et a mis tout le monde d’accord avec un set de qualité qui nous emmène loin, à un tel point que nous avons l’impression d’être en apesanteur dans un bain de musique électronique acidulé.
Malgré une première journée et une soirée assez chargées, la fatigue ne se fait pas sentir. Nous sommes encore en pleine forme pour attaquer le closing de cette première journée avec Oscar Mulero qui était déjà présent pour la dernière édition du festival en 2017. Son set commence tranquillement avec des touches d’acid qui résonnent progressivement, avant de nous faire décoller une fois de plus avec un set intransigeant. Le DJ espagnol nous montre bien qu’il a le sang chaud et nous balance lourd sur lourd !
OSCAR MULERO – FESTIVAL FORTE 2018
Oscar Mulero (oficial) nos deleitó en Festival Forte 2018 la noche del jueves con un set de cierre de 3 horas de techno exquisito mezclado con magia y pura elegancia. #OscarMulero #FestivalForte #MUTTED ➡️ Sigue el mejor #Techno >>> MUTTED – Underground Techno Movement
Pubblicato da MUTTED su Venerdì 7 settembre 2018
Chapitre 2 : Péripéties, deuxième journée
Malgré l’emplacement de notre tente, choisi soigneusement sous des arbres, on se réveille sous une chaleur de plomb. Pas le temps de naiser, je décide de prendre une douche illico presto afin de laver mes péchés de la veille, mais pour me rafraichir. Bonne nouvelle il y a suffisamment de douches pour qu’il n’y ait pas d’attente. L’eau est froide, très froide même, mais parfait c’est ce que je recherche.
Je vais ensuite au stand Happy Food face à la scène camping histoire de chercher un café (deux / trois en vrai) et de manger une bonne pastèque bien juteuse, tout ça pour 1€. Nous avons passé le reste de la journée à chiller dans les hamacs et près des saules pleureurs.
Enfin sur les coups de 15 heures, nous décidons de bouger vers la scène camping.
Nous quittons le camping un peu avant minuit, direction la forteresse. Le chemin qui nous mène jusqu’à la forteresse devient presque un rituel quotidien, comme si le petit peuple de Forte vivant en contrebas du château, venait danser dans l’enceinte de la forteresse, tel un rituel religieux, devant le seigneur du domaine.
On arrive pour le set d’Anastasia Kristensen qui brûle le public avec des rythmes frénétiques et une énergie contagieuse avec sa techno flottante et scintillante. Jusqu’ici ressentant encore un peu la fatigue de la veille, nous sommes immédiatement réveillés !
S’ensuit Alva Noto où s’opère la rencontre de la musique, de l’art et la science lors de son live élégant avec une touche minimaliste.
C’est ensuite le DJ portugais basé à Berlin, Marum qui prend le relai avec une techno indus, bien sombre, bien EBM comme on aime. On est tout de suite pris, on danse comme des fous furieux.
Devait s’enchainer Luke Slater aka Planetary Assault Systems mais suite à des problèmes indépendants de sa volonté, il n’a pas pu venir jouer à Forte. Marum, dansant et endiablé, en phase avec son public, joue de ce fait une heure de plus pour notre plus grand plaisir. Au tour de Surgeon de nous livrer un live spectaculaire.
Puis, voilà le DJ résident du Berghain ,Function, qui fait opérer sa magie. Le new yorkais nous tient en haleine tout du long durant son live sous tension.
Apparaît ensuite le duo français Antigone x François X pour faire le closing de cette deuxième journée. J’ai adoré ce set, j’ai trouvé que Antigone et surtout François X étaient particulièrement réactifs avec le public. Ils ont joué une musique magnifique, très intense et sensuelle à la fois, pour une session de tapage de pied intense. Ils mettent le feu et ça se sent. Une deuxième journée qui se termine sans fausse note.
Chapitre 3 – Dernières péripéties, jours 3 & 4
À peine nous sommes nous remis du set endiablée d’Antigone et François X, que nous voilà une énième fois réveillés par une chaleur harassante. C’est alors que, tel un rituel, nous sautons dans les douches afin de nous rafraîchir un minimum. Une fois la douche passée, nous nous dirigeons vers les saules pleureurs qui bordent la rivière du camping, afin de nous reposer à l’ombre de ces derniers, et de prendre des forces pour le marathon qui nous attend à partir de ce soir.
Mais c’est sans compter sur la scène camping, installée un plus loin, où quelque chose d’incroyable est en train de se produire. Il est environ 17 heures, et depuis notre rangée fétiche d’arbres nous entendons une douce mélodie exotique couplée à un bruit de trompe de chasse, qui donne l’impression que quelqu’un veut rassembler les campeurs pour une session de dance. Attirés par cette musique plutôt étrange et mystérieuse, nous décidons d’aller voir ce qu’il se passe.
Une fois devant la scène camping, nous avons eu la surprise de voir non pas un DJ, ni deux, mais de voir un groupe de musiciens performer un live tous ensemble. Pratiquement tout le matériel a été débranché de la scène, ce qui donne l’impression d’une réelle improvisation d’artistes. Les nombreux synthés et autres instruments nous transportent totalement pendant plus de deux heures !
Il s’agit en fait de Desterronics, une association basée à Lisbonne, qui fonctionne à travers l’expérimentation et l’improvisation avec plusieurs instruments électroniques. Les artistes sont invités à participer à un acte commun de création sans styles musicaux préétablis. Les sessions sont ouvertes à tous ceux qui souhaitent participer, à la condition de s’inscrire préalablement, pour des raisons logistiques. Si vous êtes un artiste et que vous avez l’occasion de passer par Lisbonne n’hésitez donc pas à les contacter. Je vous invite à écouter la session d’improvisation de Desterronics en cliquant ici. Voyage garanti !
View this post on InstagramDesterronics live. #live #fortefest #campingislove Montemor-o-Velho (PT)
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Après avoir dansé comme de joyeux lurons autour de ce live improvisé, nous décidons de nous adonner à une session de chill sur les hamacs installés non loin de la scène camping.

Trois quarts d’heure plus tard, nous décidons de retourner près de la scène camping. Cette fois ce ne sont plus les artistes de Desterronics qui mettent l’ambiance, mais le duo berlinois, Local Suicide qui est aux platines et qui nous livre un set rythmé et vibrant très housy groovy. Nous avons d’ailleurs le droit à une jolie reprise de Groove Is In The Heart du groupe Deee-Lite.
La faim commence à se faire sentir, nous décidons alors de commander une pizza au stand Happy Food face à la scène camping. Après notre festin de roi, la digestion et la fatigue accumulées commencent sérieusement à se faire ressentir. Il est temps d’aller faire une véritable sieste dans la tente. Le soleil étant couché, cela est plus facile.
Nous nous réveillons doucement aux alentours de 2 heures du matin. On se décide alors à nous mettre en marche pour le château. Tel un rituel, nous avançons vers la forteresse, déterminés à en découdre et à danser jusqu’à la mort.
Une fois arrivés en haut de la butte, il est 3 heures pile. Nous faisons à peine la queue, et hop nous voilà devant la scène. Sur scène c’est l’américain Joey Blush aka Blush Response qui met le feu au public, avec un live techno bien sombre et indus avec une pointe d’acidité. La fatigue est toujours présente, mais Blush Response dégage une énergie tellement forte que nous retrouvons force et vigueur instantanément !
S’enchaine ensuite le berlinois Adam X, qui attaque directement ! Décollage immédiat. Je suis impressionné, vraiment ! Le public est au rendez-vous et réagit lui aussi très rapidement. Même s’il y a eu quelques problème techniques (le son s’arrête deux fois), nous sommes tous déchainés pendant une heure de danse intensive.
Après Adam X c’est au tour de The Hacker de jouer sur scène. Le début de son live est hypnotique, puis The Hacker nous offre un live électrique qui tabasse durant une heure environ.
Une heure plus tard, c’est au tour de la déesse Helena Hauff de prendre les commandes des platines de Forte. Je suis totalement époustouflé par la qualité de son set. Elle manie les disques vinyles avec une propreté et dextérité incroyable et nous offre un set techno acharné. Elle interagit avec le public, elle danse et sourit. Elle tient le public en haleine jusqu’au lever du soleil. Lorsque paraît l’aurore, la DJ originaire de Hambourg joue des tracks très acid et très rapides, en phase avec le soleil levant.
J’attendais avec impatience le set de Helena Hauff et je n’ai pas été pas déçu. C’est un des meilleurs sets du festival en ce qui me concerne.
Après deux heures de set, le soleil est levé, et c’est au duo allemand Extrawelt, de succéder à Helena Hauff. Leur live est très onirique et d’une qualité incroyable. C’est un live qui résonne partout en moi, dans mes mains, dans mes pieds. Le bruit de leur synthé est vraiment prenant et donne envie de sautiller un peu partout.
Après une heure et demie de live, le soleil tape déjà fort, le marathon a certes déjà commencé, j’ai l’impression qu’il débute réellement quand I Hate Models monte sur scène et que les organisateurs et les bénévoles commencent à installer des parasols un peu partout sur le dancefloor.
I Hate Models @ Festival Forte 2018
#ENreport #PortugalQuelques images de I Hate Models encore plus bouillant que le soleil au Festival Forte ce week-end.
Pubblicato da Techno News su Lunedì 3 settembre 2018
I Hate Models nous livre comme à son habitude un set fantastique pendant plus de deux heures. La jeune star montante réussit à faire trembler les murs de la forteresse.out le monde est à fond. Même si la fatigue commence à se faire sentir, le DJ de Raw sait nous tenir en haleine jusqu’au bout de son set énervé. Le petit moment magique est quand un paramoteur s’est pointé de façon totalement inopinée au-dessus de la scène.

Après m’être totalement défoulé sur le set de I Hate Models, je n’ai plus trop la force de continuer et je décide finalement de rentrer au camping histoire de dormir un peu et d’être présent pour le maestro Donato Dozzy.
Après avoir dormi quelques heures, je suis de retour dans l’enceinte du château. C’est le DJ italien Neel qui est sur scène. Son live me met dans le bain direct. Quelques notes d’acid et le tour est joué je suis aux anges, parfait avant le closing de Donato Dozzy.
Il est environ 19 heures quand Donato Dozzy foule la scène accompagnée de sa collection de vinyles. Je sais que c’est le dernier set, je vais tout donner. J’ai très peu de mots qui me viennent en tête pour décrire ce que j’ai eu la chance d’écouter. J’ai eu de nombreux frissons durant son set (sans blaguer), j’étais à la limite d’entrer en transe. Ses sons acid résonnent à la perfection dans tout mon corps. Je suis persuadé d’avoir entendu Cyanure Dance de I Hate Models durant ce set. C’était vraiment magnifique et ce que j’appelle un closing en grande pompe. Ce set qui se termine à la nuit tombée et qui fait réflexion à l’opening qui eut lieu à la nuit tombée également.
Donato Dozzy – Festival Forte #2018#Portugal02/09/2018#asaltoAlCastillo #techno #daleCandela #catapultas #technoExperience #electronica
Pubblicato da Techno experience su Domenica 2 settembre 2018
Après trois heures de closing je suis avec les anges… Peut-être connaissez vous ce sentiment de plénitude après avoir fini un livre, ici ce fut la même chose.
C’est avec calme et volupté que nous descendons une dernière fois les marches qui mènent au camping.
Chapitre 4 : Fin de fête
La scène principale est désormais fermée, mais la scène camping continue de vibrer grâce à Caroline Letho et plus tard avec Tone Hettmann. Caroline Letho nous offre un set melant deep house et acid, disco et rock, EBM et IDM. Tout le monde fait la fête comme s’il s’agissait d’une gigantesque fête de jardin et, comme à son habitude, l’ambiance dans le camping est bon enfant. Vers les coups de 2 heures du matin, c’est autour du DJ portugais Tone Hettman d’enflammer le dancefloor et d’effectuer le closing de la scène camping avec un set plein d’énergie.
Fin
Cet été a été pour moi la première fois au Portugal, et qui plus est dans un de leur festival. Forte a été, contre toutes mes attentes, un festival d’une qualité incroyable, que cela soit côté line-up ou ne serait-ce que par la qualité du son et du lieu. La liberté règne en maître durant ces quatre jours intenses de fête et de danse. Je comprends désormais pourquoi Forte a réussi en l’espace de cinq ans à peine, à se placer sur le podium des meilleurs festivals. Forte, c’est certes un événement, mais c’est avant tout un lieu où la musique, l’art et l’histoire coexistent en parfaite harmonie le temps d’un instant. Le temps d’être totalement transporté au sein des murailles de la forteresse.
A noter, les moments fort de ce festival ont été les performances d’Umwelt, de Helena Hauff, d’Extrawelt, de I Hate Models et de Donato Dozzy, sans oublier le groupe d’improvisation Desterronics.
Ecrit par

Julien Le Gac
Ancien chargé de communication de l’asso des étudiants en géo de Paris Diderot, Julien étudie désormais la production et médiation culturelle à l’IESA. C’est en avril 2018 qu’il rejoint la team PWFM en tant qu’aide pour la rédaction de contenus éditos et pour la communication du tremplin à Garage. Son truc à lui ce sont les festivals, son rêve à long terme serait d’organiser des évènements où la musique, le chill et la liberté règnent en maître. Le voyage et la fête dans le sang, il rêve de pouvoir parcourir notre belle planète afin de ramener un peu plus de chaque voyage dans ses futures productions.