Envie d’évasion en pleine nature et de prendre soin de soi tout en faisant la fête ? C’est désormais possible avec Le Comète Festival, qui nous propose pour sa première édition de venir se détendre pendant 3 jours dans le château de Lieu-dit Bois-le-Houx à Luitré en Bretagne, monument caché entre forêt flamboyante et lac et classé au patrimoine de France. C’est dans ce cadre idyllique qu’on pourra retrouver une programmation éclectique, mêlant à merveille jeunes artistes et artistes de renommée. Rencontre avec les organisateurs, qui nous raconte la naissance de ce nouvel astre dans la constellation des festivals français.
PWFM : Pouvez vous nous présenter votre festival en quelques lignes ? Qu’est ce qui fait la force de votre festival et le différencie des autres ?
La Comète représente un idéal qu’on a envie d’atteindre. Une plongée en immersion dans une galaxie de joyeuses étoiles, désireuses de partager l’essence de leurs voyages. On aimerait véhiculer des valeurs de vivre ensemble, respect de l’environnement, de partage et d’ouverture. On se veut écolo, mais surtout responsable. On a envie de faire la fête intelligemment, et surtout en s’amusant.
La force du Comète c’est la puissance à laquelle on va balancer une qualité de son, et la douceur des journées qui suivront.
PWFM : C’est la première édition du Comète Festival. Comment a émergé l’idée du festival et comment s’est monté l’équipe ?
C’est un festival qui s’est fait à la dernière minute. Le choix était simple : c’était dans 3 mois ou dans 1an et 3 mois, la réponse s’est donc faite rapidement. Et l’équipe aussi, et tout le monde a bien bossé pour ça.
On avait envie de foncer, de nous faire kiffer, et de vous faire kiffer.
C’est un challenge, qu’on va relever dans 2 semaines,et on à hâte.
PWFM : Le lieu du festival semble être un endroit idyllique en pleine nature. Pouvez vous nous en parler un peu plus ? Qu’est ce qui fait son charme et pourquoi avoir choisi ce lieu et pas un autre?
C’est grâce à ce lieu idyllique justement qu’on a foncé.
Le lieu est magique, paisible et surtout parfait pour la première édition de Comète. C’est un ancien manoir ou se mêle clairières, forêt et verdures, dominant sur un lac de 2 hectares, en pleine nature bretonne!
C’est le lieu qui s’y prête le mieux, nous avions envie d’organiser un festival à taille humaine, et donc que le lieu ne soit pas trop grand.
Et on avait surtout envie de dépayser cette gente parisienne, et bretonne..
PWFM : Quelle a été votre démarche pour la programmation et le choix des artistes ?
C’est très important pour nous de laisser de jeunes groupes s’exprimer. Ces artistes, nous les suivons depuis plusieurs mois, ils ont su nous séduire par leur forte identité. On a voulu leur donner la même place que ces grands noms qui occupent nos playlists depuis des années et qu’on est bien sûr très fiers d’accueillir ! L’objectif est double : stimuler la curiosité des festivaliers avec cette nouvelle scène, et donner la voix à ceux qui occuperont (on l’espère) les têtes d’affiches de demain ! Enfin l’intérêt d’un festival, c’est aussi de pouvoir voyager à travers différents styles, on a vraiment cherché à proposer quelque chose d’éclectique, toujours très groovy, pour bien démarrer l’été !
PWFM : Pouvez vous nous parler de Maison Nomade et Green Resistance, les deux collectifs avec lesquels vous travaillez et dont certains de vos membres font parti ?
En effet les membres de la Maison Nomade font aussi partie de l’équipe du Comète. La Maison Nomade va mettre en place un village du bien-être qui se mélange parfaitement à l’évènement. Le Comète Festival n’est pas seulement un festival électro comme on en voit partout mais un lieu de partage qui mélange les arts et le bien-être. La Maison Nomade va offrir un espace complet aux festivaliers avec un food truck végétarien, des cours de yoga, des ballades en forêt, de la méditation et bien d’autres choses encore.
En ce qui concerne GreenResistance, c’est un collectif avec lequel nous avons toujours aimé travailler, car ils ont des valeurs et des responsabilités qu’ils savent maîtriser. C’est pour cela que nous avons fait appel à eux pour le Comète, il y aura une charte verte pour les festivaliers à respecter, ainsi qu’une charte vertes pour tout nos bénévoles, et prestataires / partenaires.
PWFM : A quoi peuvent s’attendre les festivaliers en venant au Comète et quelles sont les activités qui vont leur être proposées ?
En venant au Comète, il y aura du son pratiquement 24h/24h, nuancé en fonction des horaires évidemment, mais la musique sera souvent présente. La journée le village de la Maison Nomade sera ouvert pour vous détendre, il y aura des pièces de théâtre d’impros, et de nombreuses performances. Le soir, BodyPainting, paillettes, et hop on fait la fête!
PWFM : Pouvez vous nous parler d’un jeune artiste (de musique électronique) dont vous êtes particulièrement content d’avoir programmé ?
On est enchanté d’accueillir COL J en live sur la grande scène. Ce jeune parisien encore peu connu du grand public a su nous surprendre par différentes performances live tout au long de l’année. On a décidé de le faire jouer en closing de la grande scène après Lazare Hoche le samedi, on voulait vraiment le mettre en avant pour le faire découvrir à tous les amateurs de house music ! Un exemple d’ailleurs pour illustrer notre volonté de faire découvrir à notre public de jeunes artistes et groupes très prometteurs !
PWFM : Prévoyez vous déjà de continuer à développer le festival et de proposer une édition en 2018 ? Si ce n’est pas trop indiscret, avez vous déjà des idées pour cette prochaine édition ?
Évidemment, c’est encore un projet naissant, le Comète n’est pas prêt de s’arrêter là. On a plein de projets futurs! Mais promis, on vous tiendra vite au courant… laissons-nous encore un peu de suspens !
PWFM : Si prochaine édition il y a, pensez vous à un jeune artiste (de musique électronique) en particulier que vous aimeriez vraiment booker ?
Cette année on est parti sur une programmation locale, pour mettre en avant les talents de chez nous. L’idée serait de suivre cette mouvance sur les prochaines éditions. Sur du live on aimerait beaucoup accueillir Sweely l’année prochaine, artiste dont les productions ne cessent de nous étonner par leur diversité, et qui nous a époustouflé lors de sa performance au Weather ! En DJ set, on pense déjà aux gars de Mawimbi, on aimerait leur proposer une carte blanche, comme les Gramophiles cette année, pour nous faire voyager toute une après-midi !
PWFM : Parfois la musique permet de mieux communiquer que les mots. Pouvez vous nous donner 5 tracks qui « définissent » votre festival ?
How Much You Want Her – Isaac Delusion
Money – Secret Value Orchestra
Love Shot – Kora Jamson
See You Soon – Bambounou
Naive – Lazare Hoche & Malin Genie
PWFM : Un mot sur PWFM pour terminer ?
PWFM c’est des coupes de cheveux déjantées, et une belle histoire d’amour avec la musique électronique. Merci à vous.
Clélia & Théo (programmateurs), avec beaucoup d’amour.
Roxane