Joe Lewandowski est un DJ et producteur parisien. Après avoir vécu à New York quelques temps, il sort son premier EP en 2015 intitulé Dernier Frisson sur le label italien Hoperas records. Aujourd’hui, Joe est résident à Garage, et sa dernière sortie (février 2018) vient d’être signée sur le label Deep and Roll : un hommage à la house des années 90. Petite entrevue avec Joe avant la soirée Tigresse Club.
PWFM – Hola Joe ! Pour ceux qui ne te connaîtraient pas encore, peux-tu te présenter ?
Joe – 1m 83 – 26 ans – bélier ascendant taureau (pas sûr pour le taureau), serial entrepreneur, non je déconne je suis au chômage. Pour m’occuper, je fais DJ et de la prod.
Quand as-tu commencé à mixer ?
Sérieusement, depuis 3 ans. J’ai commencé par de la techno pure et dure et j’en ai eu un peu marre donc je me suis à jouer des trucs plus coquins et groovy. Aujourd’hui j’essaie le plus possible de mélanger les genres. Prochaine objectif, c’est mettre un edit d’I was made for loving de Kiss.
Quelles sont tes inspirations, tes influences ?
J’ai eu la chance de grandir avec 2 grands frères qui avaient chacun leur collection de disques, le premier du pur rock 70 et l’autre de la house et du garage. Donc aussi absurde que cela puisse paraître, je suis incollable sur Led zeppelin et Masters at Work.
Quand as-tu composé ton premier morceau ?
Je pense que j’avais 15 ans avec mon groupe, il y a encore une vidéo qui traîne sur YouTube. Je le trouvais super cool mais tout le monde me dit que c’était à chier. Je trouve ça très méchant.
Quand as-tu réalisé ton premier DJ Set ?
Je m’en souviens encore parfaitement, c’était à la Machine, la classe sauf que c’était une fête BDE. On a mis de la techno, les gens ont gentiment écouté, le Dj d’après a mis son Ipod et du Britney Spears, les gens sont devenus fous.
Qu’est-ce qui te fait le plus kiffer quand tu réalises un set ?
Mélanger deux morceaux qui en apparence n’iraient pas ensemble, et qui pourtant se marient parfaitement !! L’autre, c’est le sentiment à la fin de mon set d’avoir réussi à raconter une histoire.
Peux-tu nous parler de ton dernier EP sorti en février ?
C’est mon premier maxi sur le label Deep and Roll, c’est mon 2e mais le premier en vinyle. Je l’ai vraiment conçu comme un hommage à la house 90’s que j’adore, sans prétendre égaler les maîtres du genre, juste comme le dit Herbert Leaonard, pour le plaisir. Aujourd’hui, je me dis que c’est un bon point de départ pour montrer d’où je viens et quelles sont mes influences, maintenant j’aimerais bien creuser mon sillon pour faire quelque chose de plus personnel et incorporer d’autres influences comme de la techno, de l’italo ou du rap.
Où peut-on te voir jouer d’habitude ? As-tu un club que tu préfères plus qu’un autre ?
Clairement à Garage. C’est la maison là-bas. J’ai la chance d’être résident, c’est vraiment très instructif en tant que Dj. Daniel, le DA fait un super boulot en construisant une vraie identité pour le club tout en maintenant des prix attractifs.
Merci beaucoup Joe pour cette interview. Nous le retrouverons le vendredi 20 avril lors de la soirée Tirgresse Club à la péniche Les Maquereaux, où il jouera aux cotés de Maxye et de La Fessée SM.
Ecrit par

Julien Le Gac
Ancien chargé de communication de l’asso des étudiants en géo de Paris Diderot, Julien étudie désormais la production et médiation culturelle à l’IESA. C’est en avril 2018 qu’il rejoint la team PWFM en tant qu’aide pour la rédaction de contenus éditos et pour la communication du tremplin à Garage. Son truc à lui ce sont les festivals, son rêve à long terme serait d’organiser des évènements où la musique, le chill et la liberté règnent en maître. Le voyage et la fête dans le sang, il rêve de pouvoir parcourir notre belle planète afin de ramener un peu plus de chaque voyage dans ses futures productions.