Logo
  • A propos
    • Histoire
    • Presse
    • Communauté
    • Contact
    • Partenaires
  • Radio
    • Artistes
      • Inscription artiste
    • Labels
    • Collectifs
    • Podcasts
    • Playlists
  • Tremplins
    • Tremplin 100% modulaire : à la recherche de la nouvelle star
    • Tremplins passés
  • Bookings
  • Focus
    • Booty-shake
    • Chroniques
    • Dans ton bac
    • Festivals
    • Interviews artistes
    • Interviews labels – collectifs
    • Reports
  • Jeux concours
    • Agenda
    • Cadeaux
  • Se connecter
Logo

Please set up your off canvas menu

Rechercher
Logo
  • A propos
    • Histoire
    • Presse
    • Communauté
    • Contact
    • Partenaires
  • Radio
    • Artistes
      • Inscription artiste
    • Labels
    • Collectifs
    • Podcasts
    • Playlists
  • Tremplins
    • Tremplin 100% modulaire : à la recherche de la nouvelle star
    • Tremplins passés
  • Bookings
  • Focus
    • Booty-shake
    • Chroniques
    • Dans ton bac
    • Festivals
    • Interviews artistes
    • Interviews labels – collectifs
    • Reports
  • Jeux concours
    • Agenda
    • Cadeaux
  • Se connecter
Menu
Site Logo
  • A propos
    • Histoire
    • Presse
    • Communauté
    • Contact
    • Partenaires
  • Radio
    • Artistes
      • Inscription artiste
    • Labels
    • Collectifs
    • Podcasts
    • Playlists
  • Tremplins
    • Tremplin 100% modulaire : à la recherche de la nouvelle star
    • Tremplins passés
  • Bookings
  • Focus
    • Booty-shake
    • Chroniques
    • Dans ton bac
    • Festivals
    • Interviews artistes
    • Interviews labels – collectifs
    • Reports
  • Jeux concours
    • Agenda
    • Cadeaux
  • Se connecter
Menu
Chroniques
Interviews artistes

Mar

5, 2018

Molécule ne perd pas le Nord

A l’occasion de la sortie de son excellent nouvel album -22,7°C, Molécule a raconté un peu plus en détails ce projet à PWFM. Le résultat : 10 chansons magnifiques composées entre ambient, techno et electronica à partir de bruits, sons et inspirations capturées sur place. Il sera en concert ce jeudi 8 mars à l’Elysée Montmartre.


PWFM – Bonjour Romain, pour ceux qui ne te connaitraient pas, pourrais-tu te présenter ainsi que ton projet ?
Molécule – J’ai 38 ans, j’ai sorti mon premier album en 2006. En 2013, après trois albums studio faits de manière un peu plus traditionnels j’ai décidé de partir au milieu de l’Atlantique Nord sur un chalutier avec tous mes instruments et des microphones pour composer un album entièrement en plein océan. L’idée était d’être le plus proche de la tempête je voulais mettre en musique la tempête. Je suis revenu et ça a donné l’album 60°43’ Nord sorti en 2014.
Je suis reparti l’hiver dernier au Groenland pour travailler autour du silence polaire. Je suis parti un mois et demi  et je suis revenu avec l’album -22,7°C (ndlr : sorti le 16 février 2018 sur le label Mille Feuilles sous licence Because Music).

Est-ce qu’il s’agit d’une démarche purement artistique ou y-a-t-il une dimension politique ?
C’est une démarche artistique qui a comme but premier d’aller dans des environnements avec une nature dominante où je peux écouter les éléments parler, les enregistrer et faire de la musique autour de ça. Le fait d’être parti sur un chalutier m’avait imposé des contraintes : je cherchais un moyen de partir suffisamment longtemps en pleine mer pour avoir le temps de composer un album, je m’impose un dogme artistique de partir avec des pages blanches et zéro idée sur ce que je vais composer une fois sur place, je veux tout composer sur place et ne rien rajouter une fois revenu. Le bateau de pêche me permettait de partir pour une campagne, on sait quand on part mais on ne sait pas nécessairement quand on revient. En général, c’est entre 4 et 6 semaines. Pour 60°43’ Nord j’étais sur bateau qui partait dans une zone assez houleuse en plein hiver entre l’Islande et l’Ecosse. J’entendais beaucoup de machines tout au long du voyage comme je le raconte dans un livre que j’ai sorti conjointement à l’album (ndlr : le livre 60°43’ Nord est sorti chez Classic en janvier 2015). C’est vraiment quand la mer prenait ses formes de tempêtes qu’elle prenait le dessus et qu’elle poussait ces hommes et ces pêcheurs au silence.

Et comment on passe de la mer au froid polaire du Groenland ?
Quand je suis revenu de mon périple marin, c’était un voyage très dense au niveau sonore avec la machinerie et la tempête. C’était un lieu où le silence n’existait pas. En mettant le pied à terre, j’ai eu envie de me projeter dans une nouvelle aventure. Et pour prendre un peu le contrepied je me suis dit qu’il y aurait quelque chose à faire autour du silence qui est tout un concept pour un musicien. Le silence m’a donc amené au Groenland.

C’est vrai que l’on constate la différence d’agitation/calme entre les 2 albums, est-ce que tu as pris les mêmes instruments/set-up pour les deux albums ?
J’avais des contraintes un peu différentes. Sur le bateau je pouvais emmener ce que je voulais, j’avais pris environ 200 kilos de matériel et là pour le Groenland j’ai emporté « que » 140 kilos. Les machines étaient sensiblement les mêmes. J’ai collaboré avec Sennheiser pour la création d’un kit binaural et d’un kit de microphones spécifiques à l’expérience que j’allais vivre, choses que je n’avais pas sur le bateau. Plusieurs synthés que je n’avais pas sur le bateau m’ont accompagné au Groenland comme le Roland SH-101. Au final je me suis retrouvé avec un set-up similaire au Groenland comprenant des synthés analogiques, des boites à rythme, beaucoup de petites pédales d’effets de guitare, ma guitare, des enceintes, un ordinateur, une carte son et des microphones pour enregistrer tout cet univers.

A quoi ressemblait une journée au Groenland ? On distingue bien tous les bruits dans l’album, comment ça se passait dans ta démarche ?
C’était un peu en trois phases. Tout d’abord, découvrir l’environnement, s’immerger là où j’étais. Il fallait aussi que je me coupe un peu des influences de là d’où je viens. Puis les instruments et les notes de musique se mettent en place par dessus. Je pouvais ensuite faire jusqu’à 4-5 morceaux par jour, tous ne sont pas intéressants, je ne les garde pas après. Mais je produis sans me poser de questions, je continue à sortir un peu et découvrir. Puis enfin, je finalise. J’ai gardé au bout du compte une vingtaine de tracks et on en retrouve dix sur l’album. J’ai encore pas mal de contenus exclusifs qui sortiront probablement plus tard.

Comment se passait la vie quotidienne là-bas ? Vivais-tu dans un igloo ?
Non (rires) heureusement que je ne vivais pas dans un igloo. J’ai eu l’opportunité de faire un concert dans un igloo au mois de décembre et les conditions étaient vraiment rudes et froides. Les machines n’ont pas trop aimé ça. J’étais dans une petite maison là. Au début je voulais partir en Antarctique – au pôle Sud – mais au cours des différentes démarches que j’ai faites pour partir là-bas sur une base scientifique j’ai eu vent d’une possibilité d’investir une maison au Groenland. Et quand l’Antarctique est devenu moins concret j’ai sauté sur l’occasion du pôle Nord. Je suis parti avec un vidéaste, Vincent Bonnemazou et j’ai recréé un studio dans une pièce de la maison. Il a fallu s’adapter car il n’y avait pas l’eau courante, donc pas de douche et pas de toilettes. L’alimentation était très rudimentaire. C’était aussi ça le projet : faire les choses autrement et jouer avec les contraintes pour les rendre créatives.

Est-ce qu’il y a un désir de capter des paysages et des éléments en danger ? Ou est-ce que ce -22,7°C est aussi purement artistique comme 60°43’ Nord ?
Il y a cette idée de témoigner sur l’environnement dans lequel j’ai vécu. Il y a aussi cette volonté de se confronter à la puissance des éléments et à la nature. Accepter d’être dominé par ça, c’est la continuité. Mais le fait d’être sur un chalutier s’entendait sur l’album, je l’ai inclus. Je n’ai pas voulu dénoncer quoique ce soit sur la pêche j’étais avec des hommes qui font un métier dur et qui prennent soin au maximum de la nature. Dans mes aspirations militantes personnelles, je ne suis pas pour la pêche industrielle, je suis contre les abattoirs mais c’est à part de ma démarche artistique. Dans mes projets artistiques, je milite pour une écoute de la nature, pour s’en approcher et pour la respecter plus dans nos sociétés modernes. Le Groenland est une société transparente où tout se voit. Il y a une certaine violence : dangers, chasses, éléments. Du coup, mon témoignage est un témoignage subjectif mais sans dimension politique.

Est-ce que tu t’es dit sur ces deux albums qu’il y avait des situations d’écoute idéale ? Vaut-il mieux écouter -22,7°C à la montagne dans un environnement beau et contemplatif ? Est-ce qu’en réécoutant l’album au chaud chez toi à Paris tu te dis que tu perds quelque chose ?
J’ai pas assez de recul pour ça. Il faudra que vous me donniez votre avis sur ce rapport à l’écoute. C’est pas un album d’été mais il peut aussi faire du bien l’été. Ce n’est pas une question que je me suis posé mais j’aime l’idée de prisme d’écoute différent en fonction des contextes. En tout cas c’est un album qui transpire le froid et la dimension physique et menaçante de l’environnement dans lequel il a été enregistré. A voir comment ça vieillit avec le temps !

Peux-tu nous en dire plus sur la signification de certains titres, tels que Âriâ, Qivitoq, Sila, Inlandsis ?
Chaque titre a un sens, son  histoire et ses sons. Je pense à Artefacts qui a été fait avec tous les sons de bugs d’enregistrement de mes instruments dans ces conditions extrêmes. Sila veut dire en inuit la nature, l’univers, l’esprit de la nature, c’est un morceau qui a été fait à partir de sons de banquise, d’icebergs qui se craquent. Âriâ c’est le nom du fjord par lequel on est arrivés la première fois en traineau. C’est le fjord que j’ai découvert la première fois, risqué de passage d’où les sons menaçants. Inlandsis, ce n’est pas un mot inuit c’est le nom de la calotte glacière qui ne fond jamais et qui recouvre la terre. Il y en a un au Nord et un au Sud.

En plus de la nature, as-tu eu des artistes qui t’ont inspiré pendant la composition de cet album ou la nature a-t-elle tout guidé ?
L’idée sur ce type de projet c’est de se couper de tout et de faire les choses autrement. Il faut fermer toutes les portes. Je n’avais vraiment aucune idée de ce que j’allais faire une fois sur place. Après, il faut être honnête, on arrive avec des années de décennies et d’influences de musique. J’arrive avec une musique qui m’est propre aussi bien sûr. Mais je pense à mes disques de chevet comme Pink Floyd, les Stones, Tricky ou des choses plus électroniques comme Maurizio qui font partie de mon background musical. En tout cas, je pars avec aucune musique et je me mets 100% à l’écoute de ce que je fais. Ce n’est pas l’idée d’inventer absolument un nouveau style mais d’être vraiment guidé par la manière de faire et la démarche inédite mise en place. C’est le nouveau processus créé qui m’excite plus.

As-tu déjà d’autres univers qui te font rêver pour entamer le même type de démarche ?
C’est un peu tôt pour en parler et pour me projeter car il y a une part de faisabilité qui n’est pas toujours évidente. mais ce qui est sur c’est que je repartirai dans quelques temps pour une nouvelle aventure.

Et pour finir, des jeunes artistes electro que tu aimerais mettre en lumière ?
J’ai un label qui s’appelle Mille Feuilles et sur lequel je produis plusieurs artistes dont un jeune japonais qui s’appelle Baroque. Je pense aussi à Andrew Claristidge ou Automat des gens très doués, n’hésitez pas à aller jeter une oreille.


Un grand merci de PWFM à Romain pour son temps ! Et pour les retardataires il reste encore quelques places pour l’Elysée Montmartre ce jeudi 8 mars, dépêchez-vous et allez écouter l’album !

– Accéder à l’événement –
– Remporter des invitations –

djDJ setInterviewLivemoléculemusicnordtechno
Ecrit par
Marion Delpech
Marion Delpech
Co-founder

Après plusieurs années à côtoyer le monde de la musique électronique en tant que spectatrice, Marion a démarré l’aventure PWFM en octobre 2015 avec 3 autres compères. Plateforme multi-tâches ayant pour vocation première de donner de la visibilité aux jeunes talents de musiques électroniques, elle englobe une web-radio, un webzine, de la production d'événements ou encore l'organisation de tremplins au sein d'événements d'envergure.

Radio
Podcasts
Newsletter
Instagram
Afficher plus...Suivez-nous sur Instagram
Article précédent

Mar

1, 2018

Portrait : Une Texture inédite qui ne cesse de se métamorphoser
Article suivant

Mar

5, 2018

JACIDOREX : « Mon plus gros vice ? Le citron »
Vous pourriez également aimer
featured_image

Spring-Board Contest : Léa Occhi

Mai

3, 2018

Lise Merret Lise Merret
featured_image

Un salut à Ugh

Août

28, 2017

Marion Delpech Marion Delpech
featured_image

Quelques questions à … Lecomte de Brégeot

Juil

5, 2016

Yas Koddi Yas Koddi
featured_image

La Carte d’Identité : Seth XVI

Mar

22, 2018

Marion Delpech Marion Delpech
featured_image

Podcast PWFM : Baran Ertem

Juil

3, 2018

Manon Perget Manon Perget
featured_image

Premier décollage avec Into The Valley

Juil

5, 2017

Marion Delpech Marion Delpech

© 2018 KUNST - All rights reserved. Mentions légales