Vous faites quoi ce week-end ? Non non non vous ne restez pas chez vous parce que Sport National organise la troisième édition des Sonifères à La Base Filante, LE spot de l’été, pour deux jours non-stop de musique élétro de tous genres. Lisez la suite, ils vont vous convaincre.
PS : ils diffusent le match.
PWFM – Pouvez-vous présentez Sport National et vous à titre personnel s’il vous plaît.
Sport National – Sport National organise des événements de musique LIVE nocturnes et diurnes sous une direction artistique explorant les musiques électroniques “divergentes” de la club culture comme l’électro acoustique, la noise, l’ambient, l’expérimental, la drone, le field recording, la musique psychédélique et leurs dérivés techno.
On développe trois formats : les Sonifères (séances d’écoute active) / les Sport National Sessions (concerts) / les Sport National club, avec une majorité de live machine.
Lors de nos collaborations avec des organisateurs proches de la culture clubbing et rave, on monte des scènes dédiées aux musiques expérimentales afin d’élargir le spectre musical de ces rassemblements.
On est quatre, avec tous une spécialité en lien avec notre activité dans l’asso, et avons entre 24 et 27 ans.
Comment est né le projet « Les Sonifères » ? Comment définiriez-vous le projet ? Quel est son but ?
Les Sonifères sont nées de notre envie de produire un événement diurne en complète opposition au dancefloor et en parfait accord avec une DA qui s’oriente vers nos affinités pour les styles de musique électronique citées plus haut.
On les appelle des “séances d’écoute active”. Le spectateur est plongé dans une immersion sonore en multidiffusion, et nous programmons des musiciens qui travaillent le son spatialisé. Ce qui rend l’écoute bien plus folle ! Se prélassant dans des gros coussins ou ailleurs d’ailleurs…
Les performances et travaux audio-visuels ont également largement leur place aux Sonifères, ce qui permet une belle fusion des genres et des influences. Car la dimension spectaculaire des instruments de ce style de musique est moins intense que celle que l’on peut retrouver dans le rock ou même sur un dancefloor techno, il est donc important de travailler le cadre d’expression de cet événement.
Notre envie est clairement de démocratiser cette musique, née dans les années 50 mais pourtant peu écoutée jusqu’à maintenant ou en tout cas réservé à une niche, si ce n’est à une élite.
Il faut profiter de l’élan inouï qu’on a vécu ces dernières années avec la techno et la house pour ouvrir les gens à tout un nouvel éventail de styles et d’intentions. Nous venons de la rave urbaine et de la techno indus, donc on a tout naturellement envie d’amener ce public vers cette scène.
Pourquoi le nom « Les Sonifères » ?
C’est un mélange de “conifères”, lié à l’aspect très atmosphérique des forêts scandinaves et l’impression que l’on ressent lorsque l’on s’y abandonne. On recherche à provoquer cette sensation dans l’esprit du public lorsqu’il vient écouter Les Sonifères.
Enfin c’est un jeu de mot avec “somnifère” et le “son” tout simplement, puisque l’état de semi-sommeil dans lequel rentre l’auditeur à l’écoute de ces musiques, que l’on peut qualifier de psychédéliques, est celui que nous cherchons à faire atteindre… Un moment de communion intense avec les corps qui nous entourent à l’écoute d’une musique pour l’esprit, à l’inverse d’une musique électronique bien trop mentale.
Qu’attendez-vous particulièrement de cette 3ème édition ?
Qu’elle réussisse autant que la seconde édition dans ce lieu de ouf en plein 11ème, La Base Filante !
Y a-t-il une particularité cette année ?
C’est la troisième édition que nous faisons en 6 mois, les premières s’étant déroulées en décembre 2017. La particularité c’est que c’est la première que nous organisons en plein air et l’été. L’ambiance sera donc certainement singulière. Et le lieu est incroyable ! On est en face du Père Lachaise, dans une espèce de base lunaire toute bleue, au milieu des mauvaises herbes et des coussins. Ça s’appelle La Base Filante et c’est the spot de cet été pour tout ceux qui ne veulent pas franchir la barrière du périph’ ahah. Enfin cette édition est particulièrement étoffée car 29 musiciens (18 projets) composent la programmation ! 15 lives, 3 DJ sets, des performances, des artistes qui viennent de Belgique et de toute la France.
Comment avez-vous fait la programmation des artistes pour cette édition ?
Nous avons programmé des artistes que nous suivons depuis longtemps, d’autres qui nous ont contacté et enfin des amis et des proches, car nous faisons avant tout partie d’une communauté de musiciens et de passionnés.
Un moment « WTF » à nous livrer ?
Lorsque Le Collectif BLBC & Ancoats(qui s’occupe de la prog’ du lieu) nous a proposé d’organiser Les Sonifères, nous étions justement en train de se dire que l’on allait faire une pause pendant quelques mois avec l’orga des événements ! Mais le spot est tellement dingue, nous rêvions tellement d’un spot pareil pour organiser une édition estivale des Sonifères, que nous avons accepté tout de suite !
Donnez-nous s’il vous plait 2-3 tracks qui sont liées à l’histoire des Sonifères ?
Quel est l’avenir, selon vous, des Sonifères ?
On l’a toujours pensé sur deux après-midi consécutives, donc on pourrait dire que c’est un festival en soit. Mais encore faut-il que l’on se l’avoue. Mais oui on aimerait que ce soit un festival régulier, une édition d’été, une édition d’hiver, avec des nuits blanches en plus, par rapport aux Sonifères que l’on organise actuellement ! En tout cas c’est bien parti pour ;). On en prépare une quatrième pour octobre…
Un petit mot pour la fin ?
Fin (3 lettres c’est petit) ? dé ? vous inquiétez pas notre humour n’est pas à la hauteur des Sonifères. Ça plane haut là-bas vous verrez.
Rendez-vous ce week-end dans le 11ème donc, à 14h pétantes le samedi et dès 13h le dimanche, où l’on fera une pause pour retransmettre la finale d’ailleurs !
Maintenant vous n’avez plus aucune excuse pour ne pas être là-bas dès samedi à 14h pile. On se voit sur place ?
– Lien de l’event, première journée –
– Lien de l’event, deuxième journée –