Dans le cadre des podcasts diffusés sur les ondes de PWFM puis sur le Soundcloud, retour sur les artistes qui nous en disent un peu plus sur eux.
PWFM – Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire de la musique électronique ?
Soft Matter – C’est des amis qui m’ont fait découvrir la musique électronique il y a 3 ans environ, un milieu auquel j’étais totalement étranger jusqu’alors. J’ai commencé par la house et la techno car c’est ce qui était le plus accessible à Paris, via les grands clubs comme Concrete ou le Rex, ou les soirées Drøm. J’ai adoré l’atmosphère de ces soirées, où musique rime avec communauté. Puis lorsque mes goûts ont dérivé vers la bass et la club music, je suis entré dans SeekSickSound pour contribuer à cette scène encore minoritaire en France.
Quels sont les artistes qui t’ont inspiré ?
J’ai rencontré la bass music en découvrant par hasard les vieilles sorties de labels tels que Swamp81, Livity Sound et Hessle Audio, dont je suis tout de suite tombé amoureux, et je suis resté fidèle à cette esthétique depuis. Night Slugs et Her Records ont aussi eu une énorme influence, avec leurs ambiances scintillantes et leurs rythmes percutants. Plus récemment, Jelly Bean Farm fait partie de mes labels de référence (big up à Ganesa et Squane), porte-étendard de la scène bass music à 130 bpm. Mais j’ai toujours gardé un amour de l’ambiance techno à la Stroboscopic Artefacts, par laquelle j’ai commencé à écouter de la musique électronique.
Quelle découverte as-tu fait récemment que tu aimerais partager ?
En ce moment je suis tombé dans la marmite de l’ambient music, et j’ai découvert récemment (merci Aurélien) une belle pépite en la personne de Sean Piñeiro, qui a un unique album à son actif, « Saved Once Twice » sorti sur Ki Records, le label de Christian Löffler. Je le recommande à tous les curieux et amateurs d’atmosphères délicatement construites !
Si j’étais un animal ?
Clairement une pieuvre.
Si j’étais un pays ?
Le Royaume – Uni ! Une folle diversité de musiques, influencées par la jamaïque, le tout avec une culture de l’alternatif et de l’underground : le pays idéal.
Si j’étais une qualité ?
L’empathie ! Qualité indispensable pour tout DJ. 😉
Merci à Soft Matter, on retrouve ses sons ici.