Pour cette nouvelle édition de leur désormais unanimement apprécié Macki Festival, les deux collectifs, Cracki et La Mamie’s, ont accepté de répondre à quelques unes de nos questions :
– Pour cette 4ème édition du festival, comment définiriez-vous l’esprit du festival ? Comment a-t-il évolué depuis le début ?
On peut définir l’esprit du festival comme un esprit de famille, c’est un aspect qu’on développe depuis le début, grandir ensemble créer des interactions entre nous. On a tous débuté plus ou moins à la même période et on fait en sorte de donner la chance aux personnes qui nous entourent. On a toujours fonctionné comme ça depuis le début et on le fait encore cette année.
– Comment la collaboration Cracki + La Mamie’s a-t-elle été un bénéfice pour chacune des deux équipes ?
Premièrement, ça nous a permis de nous ouvrir chacun sur des univers musicaux différents, un côté plus pop pour Cracki et un côté plus groove chez les Mamie’s.
Ensuite, on a confronté nos manières de travailler, nos sensibilités et nos savoir faire. Je pense que ça nous a fait grandir chacun.
– Niveau programmation : comment définiriez-vous l’état d’esprit qui anime vos choix ? Et si vous deviez décrire votre manière de défricher de nouveaux talents, comment le feriez vous ? Quels sont vos coups de cœur « jeunes talents » du line-up ?
Défricher des nouveaux sons, artistes ou univers musicaux, continuer à inviter à découvrir de nouvelle chose au public, qui est de plus en plus connaisseur. Rester accessible dans la musique et garder le leitmotiv de fêtes sur l’ensemble de la programmation. On est une grosse équipe de digguer et on se retrouve tous en réunion pour faire découvrir nos nouvelles pépites. Ensuite, en fonction de la cohérence globale, on établit le line up.
On est assez fier d’avoir des artistes musicaux de tous bords, pour ne citer que quelques uns de ces nouveaux talents : BCUC, Mezigue, Folamour, Kodäma, Lucien & The Kimono Orchestra…
– Et pourquoi ?
Car c’est top !
– Un festival c’est dur et compliqué à organiser, à l’approche des élections, quels changements aimeriez-vous voir pour faciliter votre quotidien et ceux des festivaliers ?
On aurait dit d’alléger la sécurité et les coûts qui vont avec il y a peu, mais vu la situation actuelle… Peut être du coup, des transports toute la nuit qui permettent de ramener le festivalier chez lui !
– Pourriez-vous nous donner votre son de l’été ?
Il va sortir très prochainement sur l’un de nos labels ☺
– Si vous deviez nous teaser avec quelques noms – connus ou pas – que vous rêveriez de programmer pour votre prochaine édition ou pour vos soirées respectives ?
Tellement d’envies, d’Erikah Badu à Jeff Mills, Kraftwerk, De la Soul, Pablo Escobar, les frères Bogdanov, la liste est longue !
– Et pour le lieu qu’est ce qui a décidé votre choix la première fois ?
Au départ, le festival devait se trouver au parc de Saint Cloud. Mais au dernier moment, pour des raisons « politiques » (on se trouvait sur le même domaine que Rock en Seine), le parc a annulé notre venue. Par des connexions diverses, on s’est retrouvé à Carrières sur Seine qui nous a accueilli et ça fait maintenant quatre ans qu’on travaille ensemble main dans la main.
– Et une envie de changer ou pas ?
Il y a eu des envies à un certain moment, on n’était pas sûr de nous, de l’esprit de notre festival. Mais aujourd’hui, la beauté du lieu, notre relation avec la mairie et le public qui a identifié le parc de Carrières sur Seine, font que nous avons plus envie que jamais d’y rester.
– Autre question un peu particulière : y-a-t-il des projet de sorties de tracks – et que vous allez peut-être jouer – dont vous aimeriez parler afin de rassurer certains trackidistes post Macki qui verraient leur demande sans résultat ?
Plein de projets sur le feu, que ce soit pour Cracki Records ou Mamie’s Record, je vous invite à regarder tout ça directement sur nos pages respectives.