En communion avec les enceintes, laissez vous plonger dans l’univers naturel du Tilliacum Festival du 5 au 7 juillet. Après trois éditions réussies, ce festival éclectique, mélange de genres allant de la techno à la psy-trance revient cette année avec de jolies nouveautés. Rencontre avec l’un des membres de l’équipe, Jordan.
Sur un espace herculéen, 6000 festivaliers se sont retrouvés en pleine nature isolés de tout pendant 2 jours. Leur seul repère ? 10h de son non-stop avec plus de 5 styles différents en musique électronique et l’ajout d’une nouvelle scène. Cette année, découvrez ou redécouvrez le live de Arnaud Rebotini, les immanquables B2B de OXIA et Nicolas Masseyeff ainsi que Jacid0rex et David Asko. Entrez dans la trance naturelle des HILIGHT TRIBE et la noirceur du prodige THE HACKER. La nouvelle édition mêlera, tout comme les précédentes, une pluralité de styles sur une seule et unique scène, la mainstage. Le festival se démarque des autres et peut compter sur ses escadrons bénévoles, tous prêt à faire de Tilliacium Festival un endroit inoubliable.
Hello l’équipe, on fait les présentations ?
Bonjour, je m’appelle Jordan, j’ai 23 ans et je suis le « couteau-suisse » du festival (directeur de production, programmateur et chargé de communication).
Pouvez-vous nous présenter l’ADN du festival ? Et quelle est sa force ?
C’est un jeune festival, composé de jeunes organisateurs, qui propose un événement de musiques électroniques en milieu rural dans une petite commune de 1700 habitants : Teillé. Le festival se déroule dans un cadre verdoyant, sur le site du plan d’eau qui se situe en plein bourg de la commune. C’est un festival qui reste familial, convivial, abordable et à taille humaine, même si on évolue avec nos moyens et en fonction de la fréquentation des éditions.
C’est l’arbre qui représente tout ça. Le nom « Tilliacum », lieu planté de tilleuls, veut dire Teillé en latin. C’est ce qui a forgé et donné naissance à notre identité.
Sa force c’est vraiment le public, en soit sans eux on ne serait rien, c’est cool qu’ils suivent le projet même si les nouveaux ne nous connaissent pas forcément !
Comment choisissez-vous la programmation ?
Au fur et à mesure des éditions, on s’est créé une identité sur les musiques électroniques. On propose une mainstage principale éclectique en électronique pour se différencier des festivals qui proposent uniquement une stage avec un ou deux styles différents. On souhaite se démarquer même si on n’a rien inventé ! Nous favorisons un maximum le live sur la programmation. Il est toujours compliqué de réaliser une prog qui soit logique dans les enchainements et en même temps riche et de découverte. C’est un vrai travail de réflexion et de notion de la musique.
Votre festival est implanté dans une petite commune de 1700 habitants seulement, implanté à Teillé. Ce cadre respire la nature. Quel est votre rapport à l’environnement et quel rapprochement pouvons-nous faire avec le nom du festival : Tilliacum ?
Comme je le disais précédemment, nous valorisons un maximum le cadre avec les luminaires pour dimensionner le festival lorsque le soleil se couche. Il y a deux aspects : le cadre qui est magnifique la journée avec le soleil et le côté obscur pendant la nuit, qui donne vraiment une autre dimension au festival.
Le rapprochement entre l’environnement et Tilliacum s’est fait instinctivement puisque Teillé bénéficie d’un magnifique plan d’eau. Tilliacum a donné son nom à Teillé, une fois que le nom a été trouvé il ne fallait pas chercher plus loin c’était logique.
Des nouveautés pour cette édition ?
2 scènes et 2 jours. La deuxième scène sera totalement gérée par le collectif T.lesco.P Sound System qui réalisera une scénographie spéciale pour le festival. Ils ont également carte blanche sur la programmation, ils restent toujours dans la même logique que la mainstage mais totalement en dj set. On ouvre également un deuxième jour pour donner une autre dimension au festival.

Un dernier petit mot avant la tempête ?
En espérant que la tempête n’arrivera pas ! (rires)
Photo en une : Frenshoot
Merci à Jordan pour ses réponses !
Maintenant que vous savez presque tout sur ce festival, on vous conseille de prendre votre place sur le champ et ne rien manquer à cette célébration de la terre.
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Ecrit par

Kyoka Eguchi
Demoiselle passionnée par le monde de la musique électronique. Rédactrice en chef et responsable des partenariats chez la boule d'amour qu'est PWFM.